De la science-fiction en éducation

novembre 2023

L’enseignant ou l’enseignante de Lettres, bien souvent, ne sait pas lire par plaisir, sans imaginer l’usage de sa lecture auprès des élèves qu’on lui confie.

Chaque roman, chaque recueil de poésie, chaque pièce de théâtre, chaque essai, chaque article d’actualité, tout de l’écrit anime en son for intérieur une interrogation sur les goûts des élèves, sur la motivation de leurs intérêts pouvant trouver à se satisfaire à travers le texte.
À ces préoccupations s’en mêlent d’autres, liées à la progression établie, à la cohérence dans la diversité des genres choisis, des thèmes étudiés, mais aussi aux possibilités offertes de tendre à une étude interdisciplinaire avec le cours d’Histoire ou celui de biologie ou de physique chimie… Parfois, un hasard heureux pose dans les mains du professeur une œuvre inconnue de lui et qu’il découvre comme une pépite pour l’enseignement de la littérature. Ce qui, pour lui, est une trouvaille, peut parfois n’être qu’une pièce tombée dans l’oubli de l’histoire littéraire ou ignorée des listes des œuvres à étudier ou lire, établies par l’institution. Ainsi en va-t-il du roman de Régis Messac, Quinzinzinzili [1]. Et parce que la pression est constante dans les établissements à faire éviter l’achat des ouvrages, le prix modique du livre (7€10) peut faciliter la décision de l’étudier en classe, dans le cadre de la science-fiction. Qui plus est, le roman datant de 1935, ne voilà-t-il pas que l’origine anglo-saxonne du genre, largement véhiculée, s’effondre, réclamant une autre approche chronologique qui met en cause bien des domaines, de la science évidemment, de la littérature populaire, moins évidemment. Oui, Quinzininzili est tout indiqué pour être étudié en classe.

Penchons-nous sur ce roman de 1935 qui inaugure la collection Les Hypermondes dont un vers du Voyage de Baudelaire commenté en guise d’avant-propos à l’édition originale indique le but : plonger « Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau » [2] . La collection s’inscrit aux éditions La Fenêtre ouverte, co-fondées par Régis Messac [3]. À cette époque on ne parle pas de science-fiction mais de roman scientifique. Et Quinzinzinzili inclut la chimie, la physique, l’anthropologie, la linguistique et l’Histoire. À cette composante s’en articulent d’autres issues de la littérature populaire, comme la littérature fantastique, le roman policier (auquel Régis Messac consacra la première thèse universitaire en 1929), le merveilleux moderne [4] , voire les journaux pour la jeunesse. Ou plutôt, avec Quinzinzinzili, Régis Messac synthétise ces éléments pour former son roman.

Une réflexion sur la socialité humaine
Un trait du rebroussement de la civilisation est la perte de l’utilité de la mémoire. Gérard Dumaurier renonce à plusieurs reprises à utiliser sa mémoire pour éclairer les enfants survivants au milieu desquels il vit. Il le justifie en assertant que pour eux, elle est tombée en désuétude. Le rebroussement de la civilisation rejoint alors l’univers concentrationnaire qui quelques années après la parution du roman de Messac, organisera sa part d’inhumanité où périra l’écrivain, chroniqueur social, essayiste et enseignant. Ce thème de la perte de la mémoire n’est pas sans entrer en résonance avec ce qu’a pu écrire, plus tard, Charlotte Delbot dans Aucun de nous ne reviendra (« Le lendemain ») : « À nos pieds une femme s’assoit dans la neige, maladroitement. On se retient de lui dire : “Pas dans la neige, tu vas prendre froid.” C’est encore un réflexe de la mémoire et des notions anciennes ».
Dans « le nouveau monde » de Quinzinzinzili, la raison sociale, qui s’imposait dans le monde d’avant, celui nommé de « l’ère européenne » en référence à la guerre ayant engendré l’apocalypse, n’a plus cours. La survie du groupe des enfants et du narrateur-précepteur n’engendre pas une socialité plus solidaire. Bien au contraire, des instincts d’auto-conservation et de lutte pour la vie recouvrent peu à peu les instincts sociaux. Les préjugés de l’entité enfantine en marche ne reposent pas sur la réflexion mais sur les conduites observables.
Quant au narrateur-personnage, son adhérence à un monde ancien, qui s’est auto-détruit, ne l’empêchera pas d’en perdre la mémoire. Et comme il est incapable de prendre en compte la réalité nouvelle née de la guerre et de l’extinction de la quasi-totalité de l’humanité, il ne cherche pas à influer de son savoir le groupe des enfants avec lequel il vit tout à la marge. Sa socialité se délite tout au long du roman, délitement qui culmine dans une égonomie [5] où le désabusement côtoie la pathologie.

Un roman post-apocalyptique  ?
Dans « le nouveau monde » respire une autre existence, celle de l’humain sorti de lui-même, celle donc de l’in-humain. Celui-ci n’est pas que le fait de la nouvelle humanité. Il a été préparé, avec force de doctes discours et solennelles décisions, par les états-majors et hauts responsables de « l’ère européenne » et qui ont engendré la guerre destructrice.
Devant l’Histoire, Quinzinzinzili est un roman visionnaire. Les premières pages sur les préparatifs de guerre sont éblouissantes de lucidité, puisqu’écrites au début des années trente. Le terme d’anticipation n’est donc pas usurpé pour caractériser l’ouvrage. Toutefois, l’esprit curieux et fureteur de l’auteur a pu trouver dans la presse populaire des éléments qu’il a mis en perspective toute autre. Ainsi, dans un article de 1935 [6] , cite-t-il une publication prisée par ses élèves, La Guerre prochaine…, où on peut lire : « La mort collective tombera muette, du haut des airs » soit bien ce qui se produit dans les premières pages du roman. Et un peu plus loin, il cite la revue, « Les obus de l’ennemi n’enlèveront plus seulement les bras et les têtes, mais la vision à l’œil et la mémoire au cerveau » : or le narrateur-personnage répète à plusieurs reprises que les enfants survivants n’ont plus la mémoire de leur vie précédente, avant le cataclysme guerrier et climatique ; et lui-même oubliera peu à peu son nom : « Mais qui suis-je ? Comment est-ce que je m’appelle déjà ? (…) Moi, moi… Je ne sais plus. Je ne sais plus qui je suis. Ni si je suis. » (p.181).
De plus, Quinzinzinzili explore des pistes de sortie de l’humanité guerrière et fondée sur la compétition. Toutes sont déceptives : la technologie est au fondement de la catastrophe qui annihile l’humanité ; la vie sociale, n’ayant œuvré qu’à l’individualisme concurrentiel, n’a pas pu poser au fond de l’humanité de l’ancien monde les germes de la solidarité, de la sym-pathie et de l’altruisme seuls à même d’en assurer une survie autre qu’à nouveau destructrice.
Pour autant, Quinzinzinzili n’est pas une fiction qui fait vivre un néo-primitivisme. Est-ce à dire qu’il récuse aussi la fin inéluctable par l’apocalypse et annonce le règne inévitable de l’in-humanité ? Non, en cela que Régis Messac est aux antipodes d’une pensée fataliste comme il est aux antipodes d’une pensée déterministe stricte. L’ambiguïté maintenue des premières lignes aux dernières sur la nature de la narration de l’histoire impose une grande prudence dans la qualification de l’œuvre : Gérard Dumaurier est-il fou ? A-t-il réellement vécu ce qu’il raconte ? Est-il un fabulateur coupé du monde de ses semblables ou bien est-il un témoin de la folie des hommes : « Seul ou fou ? Peu importe. N’est-ce pas la même chose ? » (p.54). Qui est fou ? Si le personnage l’est, peut-être, le monde fabuleux issu de l’ordre humain en marche, l’est tout autant, sans aucun doute.
Là est un argument supplémentaire pour dire que lire aujourd’hui Quinzinzinzili, c’est lire une matrice du roman de science-fiction postapocalyptique autant que du roman de projection imaginaire de la socialisation comme ensemble des processus nouant la cohérence d’une société, ce qu’on appelle plus communément, une utopie. Mais, à dire vrai, le terme est incongru autant que le serait celui de dystopie. Quinzinzinzili est un roman progressif qui conte une fable rétrogressive : il projette la venue de la seconde guerre mondiale et le repliement de l’humanité sur le monde clos d’où l’humain sort de lui-même, ce que nous avons nommé l’in-humain.

Une réflexion sur la survie  ?
Les seuls survivants de l’humanité, à part le narrateur qui est un adulte, sont des enfants qui deviennent adolescents. Parmi eux, une seule adolescente. Elle va devenir l’héroïne de la bande quand elle sera en âge de procréer. En effet, en elle repose la reproduction de l’espèce.
Cette situation d’un groupe d’enfants isolés sur la terre et condamnés à s’organiser pour survivre, précède de plus de vingt ans Sa Majesté des mouches (1954) de William Golding (1911-1993). Le contexte de Quinzinzinzili est la venue de la seconde guerre mondiale, celui de Sa Majesté des mouches les séquelles de cette guerre. Dans les premiers chapitres, Messac met en scène les préparatifs de guerre, Golding, lui, parsème son roman d’allusions au conflit. Dans les deux romans, on assiste à une même régression vers des rites reposant sur des mécanismes mentaux de la magie, à la même cruauté entre les membres du groupe, à la même recréation d’une hiérarchie du commandement, à un même irrationalisme devant les objets trouvés, des phénomènes observés. Dans le groupe de Quinzinzinzili, Lanroubin s’oppose à Manibal puis à Embrion Sanalatin ; dans Sa Majesté des mouches Ralph s’oppose à Jack : dans les deux cas il y a guerre des chefs, sauf que dans le livre de Messac, cette opposition n’opère pas sur une différente conception de l’organisation de la survie, ce qui est le cas entre Ralph et Jack.
En effet, dans Quinzinzinzili, la jeunesse livrée à son état de nature n’est pas porteuse d’une autre vision des rapports humains que l’humanité de l’ancien monde. Pourquoi ? Parce que les adolescents posent leurs pas dans ceux dont ils ont gardé, au fond d’eux-mêmes, l’empreinte. La refondation de l’humanité, l’utopie heureuse, supposerait une société consciente de l’impératif d’égalité entre ses membres et de reconnaissance de chacun envers chacun. Si l’humanité a su contenir ses instincts, ceux-ci refont surface au moindre rebroussement de la civilisation. Or, la guerre et les appétits à la violence sont le signe tangible et maintes fois déclaré de ce rebroussement, y compris en période de progrès technologique puisque l’anéantissement de masse s’y programme !

Le rôle du langage
Cette trajectoire régressive se lit aussi dans le langage. Après la catastrophe et les effets des gaz tombés du ciel qui vont anéantir la mémoire, puis sous la nécessité de communication et de désignation engendrée par la vie quotidienne sur cette terre de désolation, la langue des survivants tend à devenir une agglutination de mots, avec une ratiocination de la syntaxe. Sous l’effet des gaz, la nasalisation devient prépondérante, renforçant l’évolution linguistique régressive. Si le narrateur-personnage conserve lui l’usage de la langue d’avant, parce qu’il n’a pas perdu la mémoire, ce n’est qu’un répit. En effet, comme il va se couper des autres, va-t-il perdre la mémoire de son nom pour, à la toute fin, s’en remettre comme les adolescents au Dieu Quinzinzinzili (néologisme nonsensique créé à partir de « Pater Noster qui es in coelis » [7]). Autrement dit, il régresse, lui aussi tout en étant condamné car privé par lui-même de socialisation.

De la narration dans

Quinzinzinzili

Si l’histoire raconte le rebroussement de la civilisation s’accomplissant au sein du groupe des adolescents survivants, il raconte aussi le rebroussement de la raison du personnage qui observe, raconte et commente, le narrateur. Celui-ci emploie la première personne, ce qui accroît le poids de ses paroles sur l’interprétation des péripéties de l’histoire. Le lecteur est pris dans les rets de son profond mépris pour les survivants qu’il traite régulièrement d’animaux stupides. Sa conception des humains tisse la cohérence de l’histoire. Et comme dans Quinzinzinzili, rien n’est laissé au hasard, le lecteur plonge dans sa psyché alors que les autres personnages sont vus du dehors, observés dans leurs comportements et leurs conduites. Pour eux, nul trait de psychologie subjective. La narration impose donc une vision duelle correspondant à l’opposition entre celle, individuelle, du narrateur-personnage et celle, collective, des adolescents formant une entité de de groupe.
Dès le départ, le roman déclare le personnage à la fois fou et juste témoin d’une expérience. Dès le premier chapitre, ce personnage-narrateur parle au présent, doutant de sa propre existence, puis parle au passé, évoquant des souvenirs. Tout au long du roman, le récit au passé (l’intrigue de l’histoire) est perforé, entrecoupé par des interventions au présent. Il en résulte une dissolution lente du temps qui culmine à la toute fin du livre avec l’effondrement de la mémoire du narrateur.
Cette structuration temporelle entretient l’hésitation quant à l’état de santé de celui qui a raconté l’histoire. Et ce, d’autant plus que cette hésitation est mise en scène dans l’incipit (« En ce temps-là, j’étais Gérard Dumaurier. Maintenant, je ne sais plus ce que je suis ni si je suis » p.24), ce qui n’est pas sans rappeler Le Horla de Maupassant ; puis elle est reprise à la dernière page (« Je ne sais plus qui je suis. Ni si je suis. » p.181). L’hésitation encadre l’œuvre : la personnalité se trouble et s’évanouit, le temps se dissout, le langage se restreint (perte du nom chez le narrateur, régression vers un langage par agglutination au sein du groupe). Nous avons là les caractéristiques de la fin de l’humanité puisque l’être humain est structuré par le temps et le langage ; point d’humanisation sans temporalisation.
Par une intelligence de la composition, cette hésitation est en cohérence avec les faits rapportés de « l’ère européenne » (p.86, c’est-à-dire la période de l’avant-guerre) et du « monde nouveau » (p.139, c’est-à-dire après la catastrophe et la quasi extinction de l’humanité). En effet, n’est-ce pas l’irrationalisme de la raison qui a engendré l’anéantissement des civilisations par la guerre ? L’égoïsme du narrateur n’est-il pas la preuve de l’irrationalisme de son individualisme puisque se coupant du groupe, il prive celui-ci de mieux appréhender le monde qui l’entoure et peut-être d’influer sur les modalités d’organiser les conditions de la survivance. De plus, il s’empêche de combattre sa perte (il va perdre son nom, son être donc) parce qu’il ne comprend pas la nécessité de se lier à autrui.
Et c’est un apport lumineux de Quinzinzinzili que de démontrer par la fiction que l’identité n’existe que là où existe l’altérité. Éliminer le rapport à l’autre entraîne la perte de son identité propre. C’est très exactement ce qui se passe pour le narrateur-personnage qui va perdre la mémoire de son nom. Comme ses compagnons d’infortune, méprisés, il perd la mémoire. L’identité humaine sombre, que ce soit par le rétablissement-perpétuation de la lutte de l’homme contre l’homme, de la hiérarchisation des êtres et du commandement, ou que ce soit par la coupure de l’homme avec ses semblables. À la fin du roman, lui qui était et se disait orgueilleusement dépositaire de « l’ère européenne » c’est-à-dire de la raison et du progrès technicien, rejoint l’entité groupale des adolescents pour entamer avec eux, en son for intérieur, une marche vers l’in-humain.
La passivité dont il fait montre, qu’elle soit due à la folie ou non, souligne l’irrationalisme qui le gouverne. Si l’entité groupale semble bien assurer sa survie, Ilayne, l’adolescente étant devenue la pièce maîtresse du groupe, c’est parce qu’elle agit. Le terrible message du roman est justement que l’instinct d’auto-conservation de l’humain repose sur l’action. La vieille raison, par laquelle se croit être dépositaire le narrateur, engendre chez lui une passion du mépris et une clôture en lui-même qui le mène à se couper de lui-même. Sans relation avec les autres, l’humain n’est plus humain. Ainsi se conjoignent le délitement de la personne du narrateur-personnage et la régression animalière des adolescents. Il n’y a donc nulle échappatoire, le personnel et le social sont inséparables : « Mon moi s’effrite et se dissout, lézardé par le bélier des catastrophes, pulvérisé par la dynamite des chocs mentaux ; je sens fuir ses atomes dispersés et rompus par l’acide d’une solitude cosmique dans un monde effarant » [8].

Conclusion
La logique du récit de Régis Messac tintinnabule distinctement dans l’actualité de ce premier quart du vingt-et-unième siècle. La catastrophe écologique en cours et le désastre humain qui se perpétue sont bien trop vastes pour le clic bancaire qui tient lieu de cerveau aux hommes de pouvoir et leurs hiérarchies de médaillés et de gradaillés, tous au service du quantitatif et de l’économie du profit. Ici, ils répètent leurs gammes apprises dans leurs Écoles de Normalisations Supérieures. La fiction de Régis Messac dépeint une nouvelle humanité qui, depuis son rebroussement de civilisation, se lance à corps perdu sur les chemins balisés de la violence et de la guerre : comme si l’extermination régissait la raison sans conscience… Victimes de l’anéantissement de la planète par le bombardement chimique décidé par les états-majors des puissances en guerre, bombardement qui a déclenché le chaos climatique et des éléments sur la planète entière, les enfants devenus adolescents, privés de la mémoire, repartent sur les mêmes traces vers un « nouveau calvaire collectif » (p.180).
Quinzinzinzili est l’épopée d’anticipation du triomphe de l’in-humain. Annonciateur du second conflit mondial et de ses logiques d’extermination (par le pouvoir nazi) et d’anéantissement atomique de l’humanité (par le pouvoir américain partie prenante des forces alliées), le roman de Régis Messac configure l’in-humain. Il interroge la capacité des sociétés dominantes à substituer « l’humanisation continuée de notre condition » à l’« expérience du déni de l’humain » qui caractérise l’état présent du monde. Loin de renforcer l’irrationalisme prophétique de la littérature, Quinzinzinzili, grâce à sa composition et à son dispositif narratif, invite les lectrices et lecteurs à exercer leur lucidité et à l’étendre sur le tout du monde, l’hypermonde.

Pour finir en échos à l’avant-propos de l’édition originale entièrement construit sur le commentaire du poème « Voyage », des Fleurs du mal, lisons et méditons le premier quatrain de la septième partie du poème de Baudelaire :
« Amer savoir, celui qu’on titre du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui ! »

[1Messac, Régis, Quinzinzinzili, Paris, La Table ronde, 2017, 199 p.

[2Cette collection spécialisée de l’éditeur La Fenêtre ouverte n’accueillit que trois volumes : 1935 Quinzinzinzili de Régis Messac, 1936, La Guerre du lierre (recueil de trois nouvelles traduites par Régis Messac) de David H. Keller, 1937, La Cité des asphyxiés de Régis Messac. Cet avant-propos est inséré dans l’édition.

[3Lire : Bridenne, Jean-Jacques, « Régis Messac, précurseur multiple », Quinzinzinzili, l’univers messacquien, n°48, automne 2023, p.19.

[4Lire Messac, Olivier, « Jean-Jacques Bridenne », Quinzinzinzili, l’univers messacquien, n°48, automne 2023, pp.10-15.

[5Terme emprunté au philosophe André Jacob. Voir Jacob, André, Esquisse d’une anthropologique, Paris, CNRS éditions, 2011, 239 p. – p.225 à l’entrée « Égo-isation ».

[6Messac, Régis, « À quoi rêvent les jeunes gens », L’École émancipée, n°16, janvier 1935 (ce texte est reproduit dans Quinzinzinzili, l’univers messacquien, n°48, automne 2023, pp.26-27. Les deux citations s’y trouvent à page 26).

[7Messac, Régis, Quinzinzinzili, op. cit., p.90.

[8Messac, Régis, Quinzinzinzili, Paris, La Table ronde, 2017, p.25. C’est en fait la deuxième page du livre.