« Seul saisit la réalité celui qui la met à l’épreuve. […]
Emmanuel Loi ne se voit pas dans Artaud et ne cherche pas à s’y voir mais il partage une brûlure en voleur de feu. Il ne s’y voit pas, lui, mais ce qu’Artaud lui apporte l’ouvre à ce qu’il est. Le texte insiste sur la mise au ban, sur le refus de la part de plusieurs types de sociétés d’un individu n’adhérant à aucun rôle, pas plus celui de surréaliste ou de révolutionnaire que celui de poète ou d’artiste, ne parlant jamais au nom d’une ligne, d’un mot d’ordre, d’une unité. »
Frédéric Valabrègue,
au sujet du texte « Artaud » publié dans la revue L’Infini en 2019.
Une série de rencontres autour d’Emmanuel Loi sont proposées par John Doe books et la bibliothèque de Goult international.
Prochain rendez-vous le jeudi 19 décembre 2024 autour du film d’Alain Tanner Dans la ville blanche. Emmanuel Loi y parlera sûrement de son errance dans les villes et de Marseille amor… Pour plus d’infos, consultez la communication de nos amis pirates de la technique et de la parole.
![Vernissage autour de Loi, parole d'Akiko](local/adapt-img/640/10x/IMG/jpg/jdb_loi_dsc6026.jpg?1735374756)